Ça va être tout noir !
Bonjour,
Même si ça fait déjà un bout de temps que j’aimerais en parler,
Je ne pouvais pas garder ça pour la 100éme.
Ces 5 phrases qui font mal au cœur.
Celles qui ont été recueillies par une soignante qui a accompagné bien des crépuscules.
Les voici :
J’aurais préféré vivre ma vie, pas celle des autres.
Ahhh, ne pas se donner l’autorisation de faire un pas de côté.
De faire une pause.
De visualiser autre chose pour soi.
À l’échelle d’une journée, d’une semaine, d’une année, d’une vie.
J’aurais dû travailler moins.
Ah bon ? Sarko avait tort ? Quelle surprise !
J’aurais dû assumer mes sentiments.
Moins de tête, plus de corps, plus de cœur (plus facile à dire qu’à faire).
J’aurais dû rester proche de mes amis.
Les vrais, pas les 500 qui sont sur FB et dont on n’a jamais vu les ridules se creuser au coin des yeux, saison après saison.
J’aurais dû m’accorder le droit au bonheur.
Une des grandes sources de joie, c’est quand nous sommes totalement absorbés par une tâche qui nous intéresse vraiment.
C’est ce qui se produit lorsque l’on atteint l’état de Flow, selon Mihály Csíkszentmihályi, qui a étudié toute sa vie le bonheur et la créativité.
Et d’ailleurs, pour la majorité des phrases :
Pour vivre sa vie et pas celles des autres,
Pour travailler moins,
Pour s’accorder le droit au bonheur
Est-ce que ce ne sont pas des domaines qui ont besoin de solutions créatives ?
À votre avis ?
Alors, essayons,
Plantons-nous,
Re-essayons
Re-plantons nous
Parce que toutes ces personnes qui ont eu ces 5 phrases de regrets,
Qu’est-ce qu’elles déploraient, au fond ?
De ne pas avoir réussi,
Ou de ne pas avoir essayé ?
D’avoir suivi des plans grand 1 petit a, b,c, grand 2 petit a, b, c, bien comme il faut,
Comme on leur a appris depuis tout petit,
Bien en rang avant d’entrer en classe,
Sagement assis derrière leur pupitre,
Puis plus tard,
Tranquillement aligné dans les embouteillages,
Puis raisonnablement assis devant leur écran,
Ou d’avoir cherché ailleurs ?
Alors,
Qu’est-ce qui est le mieux ?
Se planter ou regretter ?
Et d’ailleurs,
Pour aller plus loin,
Au risque de se faire peur,
Si l’on a toutes les chances de réussir, ce n’est pas très exaltant.
Ainsi, ce serait le risque d’échouer qui rendrait un projet intéressant ?
Paradoxal, non ?
Pour tout vous dire :
Je risque de me planter en 2023,
Mais j’aurai essayé,
Avec vous.
Alors rendez-vous le 13 janvier.
Merci de m’avoir lu,
À vendredi,
Nicolas