Le jeu de cartes Inarrêtables !

100 fois merci !

Bonjour,

Je me souviens de la première, le 29 janvier 2021.
Une sorte de manifeste,
Une série de « Je refuse ».

Mais avant tout, une manière de garder le contact.

Je me souviens de charmants braillements en fond sonore.
Du texte écrit sur le coin d’une petite table du service de maternité,
Et envoyé via le wifi balbutiant de l’hôpital,
Le 19 mars de la même année.

Je me souviens de ce texte qui est heureusement apparu un jeudi soir, tard.
Je me souviens de ceux qui ont surgi, l’un à la suite de l’autre, dès un lundi matin.

Je me souviens des espoirs, des rires en écrivant des jeux de mots consternants.
Je me souviens des moments de légèreté que des indulgents appelleraient poésie.

Je me souviens surtout de vos messages que je garde pour les jours où :

« Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l’horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; »
(Merci, Charles, pour le rappel),

Et que je lis alors de nouveau.

D’ailleurs,
Sans vos retours, je n’aurais peut-être pas continué, ou en tout cas pas pris autant de plaisir.

Du plaisir, vraiment ?
Oui, bien sûr !

Parce qu’une rédaction d’environ 500 mots (parfois beaucoup plus…),
Si elle était imposée comme à l’école,
Ce serait rébarbatif (en français : chiant).

Mais chaque semaine, chercher une histoire à raconter, quelques blagounettes, des sujets sérieux qui ne se prennent pas au sérieux,
De vraies interrogations, des questions rhétoriques (vraiment ?),
Avec comme ingrédients :
Plein de lecture,
Des promenades,
Des situations d’ennui volontaire.
Des moments dans le présent,
De longues rêveries,
Le plaisir de rendre concret un sentiment, sous la forme de mots, et le partager.
L’impression parfois que c’est comme faire à manger, en se réjouissant à l’avance de ce que les autres vont goûter !
C’est du plaisir.

Le tout sans céder aux injonctions de l’actu qui rend tout très nouveau et très excitant,
Mais qui devient illisible un an plus tard.

La recette :
Un peu d’attention dirigée,
Un nuage d’espace mental et de temps,
Continuer à aimer vous écrire,
Avoir un cap tangible (le rendez-vous du vendredi, ça aide),
Et choisir quels mots poser à quel endroit.

Mais pourquoi ?

Parce que je voudrais que le monde contienne davantage de petites histoires, me fasse un peu plus rire avec des blagounettes, me donne envie de réfléchir sur des sujets sérieux sans nous prendre au sérieux.
Alors je le fais.

Ainsi,
100 fois merci de me lire.
Merci de ne pas me faire écrire dans le vide.
Merci pour vos réponses.
Merci pour vos suggestions.
Merci pour vos propositions (notamment une lectrice qui m’a envoyé une idée : composer une musique pour pratiquer la cohérence cardiaque les yeux fermés).
Merci pour vos citations beaucoup plus inspirantes qu’un post Instagram en leggings avec un plat de Quinoa à côté et un coucher de soleil  en arrière plan.

Depuis quelque temps, vous me demandez ce qu’il va se passer le 13 janvier.
C’est ma faute aussi, j’en parle depuis plusieurs semaines.
Et pourquoi un vendredi 13 ?

Le vendredi 13, certains le craignent.
« Tout ce que tu as toujours voulu est de l’autre côté de la peur »
Je ne sais jamais à qui attribuer cette citation, ça oscille grave (et ça marche aussi…) entre Bouddha et Chuck Norris.

Certains disent que le 13 porte chance au jeu.

Tiens, un indice !

Encore merci, de m’avoir encore lu,
À vendredi,
Nicolas

www.nicolasdeliau.fr

https://www.youtube.com/@nicolasdeliau