Le jeu de cartes Inarrêtables !

À vous de jouer !

Bonjour,

Bientôt la 100ème chronique du vendredi.
Ce sera le vendredi 23 décembre.
3 semaines plus tard, j’aurai une grande annonce à vous faire.
Ce sera à vous de jouer.

Et pas seuls, non.
Nous, ensemble,
Et vous, avec vos proches.

Mais, avant cela,
Petit retour en arrière.

Il y a quelques semaines,
J’ai écrit une chronique pour Kmeo, une communauté de multipotentiels,
On les appelle aussi slasheurs (parce que prof / webmaster / tatoueur, par exemple),
Ou couteaux suisses,
(Des noms bien compliqués pour désigner des personnes à intérêts multiples),

Ah !
Tiens, c’est drôle,
Personnes à intérêts multiples,
On dirait de la novlangue.

Comme quand on dit silver, pour plus dire séniors, pour plus dire personnes âgées, pour plus dire vieux.

Comme dire technicien de surface pour dire balayeur, par exemple.

En Italie, ils sont allés encore plus loin.
Vous êtes prêts ?
Un technicien de surface, là-bas, c’est un Opérateur Écologique.

Ils sont forts, quand même.
En même temps, ils ont eu Berlusconi pendant un paquet d’années.
Et vu la qualité de leur merveilleuse gastronomie,
Ils doivent savoir assaisonner les couleuvres avant de les avaler.

Oula !
C’était une bonne petite digression, ça, non ?

Tout ça pour dire que :
J’avais écrit un billet dont le sujet était la procrastination,
Pour Kmeo,
La communauté de multipotentiels.

Allez les voir, ils sont lumineux :
https://www.kmeo.fr/

Et dans ce billet/chronique/article,

J’avais utilisé une phrase pour parler de la créativité :

« Bah oui, parce qu’avec un objectif clair, de la concentration, un peu d’espace mental disponible et sans procrastination, nous sommes inarrêtables. »

Inarrêtables.

Ce mot n’est même pas dans le dictionnaire !
Mais, pour moi (et j’ai l’impression de ne pas être le seul dans ce cas),
La langue est plus un écosystème vivant qu’une pierre à graver.
Alors, si inarrêtable est le plus approprié, je l’utilise.

Ça vient peut-être de l’anglais Unstoppable.
Peu importe.
En tout cas, j’aime bien ce mot.

Parce qu’il y a quelque chose que je trouve étonnant.
C’est que quand j’anime des ateliers,
Je trouve la plupart des personnes très créatives et très productives.
Pendant tout le temps des deux heures d’atelier, par exemple.
Inarrêtables.

Mais par contre, en dehors de ces ateliers, ou entre deux sessions,
J’ai l’impression que ces mêmes personnes, géniales, avancent beauuuuucoup moins vite.
Voire même, sont « comme dans une voiture à l’arrêt », pour reprendre leurs mots.

Pourquoi ?

Est-ce qu’elles manquent de concentration ?
Est-ce qu’elles manquent de temps ?
Est-ce qu’elles ne s’autorisent pas à être créatives ?
Est-ce qu’elles manquent d’objectif clair ?
Est-ce qu’elles procrastinent ?

Pendant tout ce temps, hors atelier ?

C’est sûr que si un des 5 éléments ci-dessus est présent, bonne chance pour avancer avec le frein à main tiré…

Mais dans les ateliers, où nous sommes concentrés,
Où nous avons un temps réservé, défini, sacré,
Ou nous sommes là pour une activité assumée,
Où nous avons un objectif,
Où nous sommes motivés,

Les freins disparaissent.

Est-ce que vous avez déjà ressenti des phénomènes similaires, en vous ?
Comment vous expliqueriez ça ?

Et s’il était enfin possible de recréer un contexte d’atelier, chez soi, au travail, en balade, sur son temps libre ?

C’est de cela que je vous parlerai prochainement.

Inarrêtables.

Merci de m’avoir lu.
À vos carnets
Et à vendredi.
Nicolas

Si vous voulez des ressources pour lever des freins