Doomscrolling
D’un côté :
Les chefs d’œuvres de la Renaissance,
Le tiramisu,
La sécurité sociale,
Le chocolat à 85%.
De l’autre :
Le tuning,
Les frigo connectés,
Les pailles en plastique,
Le scroll infini,
Et tout ce qui finit par « jetable ».
Qu’est-ce qui, au fond, dans l’histoire de l’humanité, nous a permis de créer ces bons et ces mauvais côtés. ?
Ce n’est certainement pas en faisant toujours la même chose, sinon nous en serions encore à craindre les animaux et les saisons (spoiler alert 1 : pour les saisons, pas sûr),
Ce qui nous a fait évoluer, bien sûr, c’est la créativité, dans tous les aspects de la vie,
Celle qui a fait avancer les milliers de générations avant nous et qui continue à nous fasciner.
Après tout,
Créer nous rend heureux, non ?
Et aussi,
Nous aimons ce qui est nouveau.
Mais, quand-même,
Je me pose des questions…
Pas vous ?
Par exemple :
Est-ce qu’on est pas allé un peu trop vite ?
Est-ce qu’on est toujours allé dans le bon sens ?
Est-ce que le mur est loin ?
Est-ce que plus on y va vite, plus fort on va rebondir ? (spoiler alert 2 : pas sûr)
Pourquoi ne semble-t-il exister qu’une ligne droite ?
C’est comment qu’on freine ?
À tout ça, il va bien falloir répondre.
Le grand philosophe contemporain Homer Simpson a dit un jour : « C’est la stupidité qui nous a amené ici et c’est la stupidité qui va nous en sortir. »
(Je cite de mémoire, l’ensemble de ses discours n’est pas encore paru dans la pléiade).
J’aimerais le paraphraser ici, en changeant un mot :
C’est la créativité qui nous a amené ici et c’est la créativité qui va nous en sortir,
Grâce aux trois phases de la créativité, dont je vous ai déjà parlé :
– La récolte d’informations, pour avoir le plus de données possibles, avant de considérer un problème à régler.
– La pensée divergente pour explorer toutes les pistes et combinaisons rêvables (à la manière des joueurs dans Le jeu des perles de verre d’Hermann Hesse, qui conjuguent l’architecture avec la poésie, la peinture et les mathématiques – je n’allais pas vous laisser avec une pauvre citation d’Homer Simpson, quand-même…).
– La pensée convergente pour trouver une solution et la mettre en œuvre.
À propos d’œuvres,
La créativité ne concerne pas seulement le domaine artistique,
La littérature,
La photographie,
La poésie,
La danse,
Etc,
Elle ne sert pas qu’à amener un nouvel objet au monde (une des définitions de l’art chère à un ami).
Non.
Elle concerne aussi la cuisine,
Le style de réponse à la question d’un enfant,
La manière de réagir à nos émotions,
La façon dont nous allons contrecarrer ce qui nous rend pessimistes.
Contrecarrer le pessimisme ?
N’y aurait-il pas une double négation, là ?
Ne pourrions-nous pas utiliser l’expression encourager ce qui rend optimiste ?
Sans toutefois rendre visite au pays des arcs-en-ciel ?
Redevenir franchement novateurs grâce aux trois phases de la créativité,
Mais aussi (et surtout) en levant ses cinq freins :
– Le manque de concentration (pas d’attention, pas de contact avec le monde)
– Le manque de temps et d’espace mental (moins d’espace mental, moins de phase de récolte),
– Le manque d’objectif clair, (parce qu’ »Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va » – Sénèque)
– Le fait de ne pas s’autoriser (et il y aurait taaaant à écrire là-dessus),
– La procrastination, parce que jusqu’ici, tout va bien (spoiler alert 3 : pas sûr)
En vérité, je vous le dis,
Nous aurons plus que jamais besoin de créativité, d’idées,
Et surtout de mise en œuvre,
Parce que sans concrétisation,
Ideas are shit.
Nous avons vu qu’aller en ligne droite, très vite ne fonctionne plus.
Alors,
Entrons en résonance, avec l’ici et maintenant.
Faisons marcher les trois phases et levons les cinq freins.
Et comme le sujet est tellement essentiel,
Je vous prépare quelque chose de grand pour l’automne.
Merci de m’avoir lu,
À vendredi,
Nicolas
www.nicolasdeliau.fr
Plus d’attention, plus de vie.
Plein de petits non pour un grand OUI.
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