Dopamine ? Dire Non

Bonjour,

On va pas trainer.
Le pitch :
Comment faire en une heure ce qu’on fait d’habitude en trois heures.
Ou dit autrement,
Comment ce qui nous PREND trois heures peut être fait en une heure.

Et ça pourra s’appliquer, qu’on soit étudiant, employé, cadre, indépendant ou poète.

Que ce soit pour rédiger un devoir, remplir un tableau excel, étudier un dossier, créer un produit ou écrire de la prose.

Imaginez un étudiant qui ferait ses devoirs devant Youtube.
Un employé qui remplirait ses tableaux excels devant Netflix,
Un cadre qui étudierait un dossier devant un débat télévisé,
Un indépendant qui se mettrait à créer un produit devant une chaine info,

Ou Apollinaire qui écrirait Le pont Mirabeau en recevant 14 notifications par minute :
Vienne la nuit sonne l’heure,
Passent les jours et passent les semaines,
Le poème n’aurait toujours pas été terminé.

Ou il aurait été moins bien.

Si vous deviez rédiger un texte qui vous procure des émotions, qui vous met en joie à le relire, est-ce que vous pourriez le faire devant des infos en boucle ?
Surtout en ce moment…

Réussir à faire en une heure ce qui nous prend trois heures ?
Ça ne se fait pas en prenant régulièrement des shoots de DOPAMINE
Pas en ouvrant son portable qui procure de la DOPAMINE
Pas en ouvrant les réseaux sociaux qui provoquent une montée de DOPAMINE
Pas en passant d’une activité à l’autre, ce qui stimule notre production de DOPAMINE
Sans clope, sans verre de vin, sans bouffe sucrée, sans publicités qui nous boostent en DOPAMINE

Parce que se concentrer, c’est aussi savoir dire non à ces distractions, ces notifications, ces pseudo-récompenses qu’on s’offre à longueur de journée.

On peut même prendre du plaisir à avoir réussi à dire plein de petits Non.
Parce que ce que nous allons obtenir,
Ce sera un grand Oui.

Un grand oui,
Qui sera vachement plus constructif.
Qui nous rendra fier de nous,
Qui aura produit un résultat concret,
Qui nous donnera de l’espoir dans le fait de pouvoir résister aux tentations.
Qui nous rendra plus fort, plus maître de nos actions.

Car n’oublions pas.
Dans cette aventure où nous sommes confrontés à des lignes de flottaison plus ou moins hautes,
Où nous pouvons être débordés, submergés, sous l’eau,
C’est nous qui tenons la barre.

Sénèque a dit :
Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va.

Mais si celui qui sait où il va,
Regarde ailleurs,
Se laisse distraire,
Continue à se prendre des micro-récompenses qui lui font lâcher le cap un instant.
Et que ces instants de dispersion se renouvellent à longueur de journée.
On peut bien tenir la barre et savoir où on va, mais si on perd des yeux le but à atteindre,
La trajectoire va bouger.
On tournera en rond,
Ou on se retrouvera ailleurs.

Pas là où on voulait aller au départ.

Et ce trajet, ce voyage, cette aventure qui devait durer une heure,
Nous prendra trois heures au final.

Comment faire pour que ça ne prenne qu’une heure, concrètement ?
Cet état s’appelle le Flow.

Je vous ai promis du concret, non ?

Le concret, il est là.
Garder le cap pendant seulement un heure.

Sans se laisser distraire,
Par soi-même ou les autres.
Je vous ai déjà donné des indices pour y arriver.

Pour la recette du Flow,
Étape par étape,
Avec la mise en place et les ingrédients,
Nous verrons cela la semaine prochaine.

Merci de m’avoir lu.
Nicolas