Efficacité au travail

Je suis peut-être nul en maths, mais là…

Bonjour,

En ce début d’année, période à laquelle nous sommes tentés de faire de bonnes résolutions, il s’agirait d’abord de savoir à quoi elles vont bien servir, ces auto-promesses.

Prenons trois sujets plus ou moins importants, si vous le voulez bien.
Vous jugerez de leur importance vous-mêmes :
Le temps. C’est pas comme si c’était notre bien le plus précieux…
Les relations humaines. Il parait que c’est vachement bien pour la richesse du vécu. Je l’ai lu dans les livres.
L’efficacité, dans notre travail notamment. Parce qu’il semblerait qu’il s’agisse de ce qui nous fait manger et boire. Première nécessité vitale tant que l’air est encore gratuit.

On pourrait rajouter la connaissance et ses processus d’apprentissage, histoire de progresser sur ce beau chemin tapissé de fleurs qu’est notre longue vie.

Un de nos brillants contemporains, a justement synthétisé l’apprentissage de la connaissance.

Il a fait le postulat que :

La connaissance multipliée par l’échange (entre un texte et un lecteur ou entre un professeur et un apprenant) est proportionnelle à l’attention multipliée par le temps.

Joli !

Mais nous pouvons élargir cette équation à nos sujets de départ :
La richesse du vécu, la qualité des relations sont, elles aussi, proportionnelles à l’attention et au temps.
Mais nous n’allons pas ici parler de ressenti de richesse du vécu. Trop subjectif.

Prenons plutôt un exemple concret : la productivité dans un travail à effectuer.
Vous pouvez passer tout le temps que vous voulez, même trois heures, à une activité en pensant à autre chose, en étant distraits toutes les cinq minutes, il n’en ressortira presque rien.
Sauf si cette activité consiste à serrer des boulons, façon Charlie Chaplin dans Les temps modernes.
Au contraire, si vous consacrez une heure à faire une activité en y consacrant toute votre attention, vous allez probablement en tirer quelque chose.

Je continue les équations. Il paraît que c’est magique, des fois.
Des équations avec des mots, parce qu’avec des chiffres, je ne pourrais pas aller fort loin.

Et si je vous disais que ralentir permet d’aller plus vite ?

Vous me répondriez peut-être que je suis illogique ?
Nul en équations avec les chiffres et les mots ?

Et si je rajoutais qu’un thermomètre faisait perdre du temps et qu’un thermostat permettait d’en gagner.

Quoi ? Du temps ? Le plus important ? Notre valeur la plus précieuse ?
Relier des principes physiques à un mode de vie, le tout par des équations fumeuses ?
Tout ça en début d’année ! Entre les résolutions face à la balance et au frigo ?
Ce type est fou !
Je me désabonne tout de suite en bas du mail !

Et pourtant.
Rien de plus vrai.
Et vous pouvez le constater tous les jours.
Autour de vous,
Dans la rue,
Les transports,
Au restaurant,
Au travail.

Je vous laisse méditer là dessus et je vous dis à vendredi ?

Nous verrons qu’effectivement, ralentir permet d’aller plus vite, qu’un thermomètre fait perdre du temps et qu’un thermostat permet d’en gagner.

Et je tiens à rajouter que ces équations sont fondamentales.
Et que même si parfois certaines valeurs que je défends ici pourraient paraître accessoires, parce qu’elles ne présentent pas de caractère d’urgence ou de danger grave, de prime abord,
Quand vous aurez lu de manière claire la résolution de l’équation,
Avec, comme variables :
– Ralentir
– Aller plus vite
– Thermomètre
– Thermostat

Ça pourrait produire un effet puissant.

À vendredi,
Nicolas