Le cinquième élément

Bonjour,

La semaine dernière, je vous ai parlé des quatre premiers freins qui nous empêchent.
Nous empêchent d’être créatifs,
Nous empêchent de nous y mettre,
Nous empêchent de concrétiser nos désirs d’aller au-delà de notre – parfois très terre à terre – qualité d’humain.
Nous empêchent de créer une œuvre.

Ces quatre freins (je résume) sont :
– Le manque de concentration
– La disponibilité (le temps et l’espace mental).
– La procrastination.
– le manque d’objectif clair.

Je notais aussi une différence entre des facteurs externes et des facteurs internes qui agissent de concert pour nous empêcher.

La chronique complète est ici

Je vous disais également dans ce remarquable texte d’une concision, d’une élégance et d’une clarté à la hauteur de la modestie de son auteur, qu’il existe, à mon humble avis, un cinquième frein.

Et ce n’est certainement, carrément, vraiment, franchement, résolument pas le moindre.
J’insiste parce que c’est essentiel.

C’est même ce frein qui est parfois à l’origine des autres freins.
Qui les fait exister,
Qui les accentue,
Qui y contribue,
Qui les légitime.

Ce frein c’est :



Le manque de légitimité !
S’autoriser
Se donner la permission,
Se dire que c’est pour nous, aussi.

Pourquoi ce frein est-il si important, primordial, capital, majeur, central ?
(Petite pause, j’ai le dictionnaire des synonymes qui fume sur mon bureau)



Parce que ce manque de légitimité est à l’origine de quelques sentiments bien gênants, lorsqu’il faut se mettre à créer.

Le syndrome de l’imposteur :
À la base de la crainte de ne pas être à la hauteur, c’est d’abord la volonté de faire les choses bien, comme un professionnel de la profession.
Mais comme il y a un problème de légitimité, cette volonté de bien faire constitue un obstacle, au lieu d’être une motivation. C’est plutôt dommage, non ?

La peur de l’échec :
Autant ne pas commencer,
Autant ne rien faire qui aboutit.
Comme cela, nous ne risquons rien.
Sauf qu’à ne rien risquer, dans ce cas, l’échec est assuré.
Nous pouvons nous dire que c’est une autre forme d’échec, certes, mais le résultat est le même. Nous ne souffrons pas de la honte d’avoir échoué, nous ne sommes pas passés par des sentiments fortement désagréables liés à une déconvenue, mais le projet qui nous tenait à cœur ne s’est pas concrétisé.

La peur de réussir (elle est souvent sous-estimée) :
Que va-t-il se passer quand vous réussirez : un texte, un tableau, un morceau de musique, ou même un diplôme ?
Vous le savez.
Vous allez devoir assumer cette réussite.
Publier votre texte, montrer votre tableau, diffuser votre création musicale ou être au niveau du diplôme obtenu.
Là où l’on est pour l’instant, si on ne tente rien d’extraordinaire, on ne court aucun danger,
Il n’y a rien qui dépasse.
Notre zone de confort est en paix.
Alors, autant rester dans un inconfort connu, plutôt que dans un autre état qui est encore inconnu.
En résumé : ça fait peur d’avancer.

Le syndrome de l’imposteur, la peur de l’échec, la peur de réussir,
Voici quelques exemples des états où nous amènent :
Le manque de légitimité,
Le fait de ne pas s’autoriser,
La conséquence de ne pas se donner la permission,
De se dire que ce n’est pas pour nous.

Ce dernier frein nous empêche d’aller là où nous souhaiterions cheminer.
Et ses symptômes sont : manque de motivation, procrastination et arrêt en cours de route.

Et si nous lâchions les freins ?
Les quatre premiers et le cinquième ?

Si vous voulez aller plus loin,
Je vous invite à me rendre visite sur ma chaine YouTube.
Il y a de nombreuses vidéos sur la créativité qui arrivent,
Et plein d’autres, déjà présentes, qui aident à lâcher les freins.
Vous pourriez même vous abonner, tiens,
Ça me ferait plaisir.

Merci de m’avoir lu,
À vos carnets, vos pinceaux, vos instruments,
Et à vendredi,
Nicolas