Qu’est-ce qui nous empêche de nous y mettre ?

Bonjour,

Qu’est-ce qui nous empêche de nous y mettre ?
À rendre tangible cette image que nous avons à l’intérieur ?
À concrétiser une envie, un désir, de quelque chose de plus haut que nous ?
Quelque chose de créatif qui nous dépasse, nous sublime ?

Petit aparté de quelques définitions qui tournent autour du sublime :

– En physique, la sublimation est le passage d’un corps de l’état solide à l’état gazeux, sans passer par l’état liquide.

– En psychanalyse, la sublimation est une dérivation de but de la pulsion sexuelle et/ou agressive, par exemple dans une création artistique.

Essayons de naviguer entre ces deux définitions, si vous le voulez bien,
Entre le phénomène de labo et le  phénoménal bonobo pour revenir à ma question de départ :

Qu’est-ce qui nous empêche de créer une œuvre ?
De partir d’une envie et de la transformer en réalité.

Pas forcément un chef d’œuvre, d’ailleurs.
Une œuvre même modeste : un texte, un dessin, un tableau, un morceau de musique, un cyanotype, une sculpture en bois, une photo tirée en 30×45, un tabouret, une fringue unique et tout ce qui n’est pas venu à mon esprit mais qui a jailli dans le vôtre.

Selon le théoricien du Flow et chercheur Mihály Csíkszentmihály dont je vous ai déjà parlé,
Il y a quatre freins à la créativité.
J’en rajouterais bien volontiers un cinquième.

Les quatre premiers freins ont des composantes externes et internes.

Le premier frein :
Le manque de concentration.

Nous ne vivons pas seuls sur une île déserte, et quand bien même, il y aurait toujours les cris des oiseaux, les piqûres des insectes qui viendraient nous sortir de notre Focus.
Eh oui, les notifications sont des cris et des piqûres, des fois.
Essayez de lire un bouquin dans une salle d’attente de nos jours pendant 20 minutes tranquillou…
Mais il n’y a pas que les distractions externes.

Les distractions internes nous font souvent dévier d’une trajectoire de la pensée que l’on voudrait linéaire. Est-ce qu’il y a des marmottes en Sibérie ?
À quoi elles ressemblent ?
Peut-on voir la muraille de chine sur Google Earth ?
Et si je me levais pour vérifier le stock de cookies dans la cuisine ?
Dans le cas d’une île déserte : et si je me levais pour vérifier le stock de noix de coco ?

Le deuxième frein :
Le manque de disponibilité
(de temps et d’espace mental).
Là, ok, ça dépend majoritairement des conditions extérieures.
Bosser, s’occuper de la famille, maintenir un minimum de besoins vitaux assurés, toussa.
Mais vu le temps que nous passons sur les écrans,
Je pourrais écrire : vu les heures que les GAFAM nous volent mais ce serait non seulement faux, mais leur donner trop de pouvoir.
Vu le temps que nous donnons volontairement aux GAFAM en échange d’un petit shot de Dopamine,
Et je parle même pas de la télé…
Est-ce qu’on ne pourrait pas récupérer ne serait-ce qu’une heure par jour, pour un projet qui nous tient à cœur ?

Et pour l’espace mental, il y a bien des manières de l’aérer.
Parce que même si l’on n’arrête pas d’entendre (et s’entendre dire) : je suis débordé,  je suis submergé, je suis sous l’eau,
Il y a des moyens efficaces de baisser notre ligne de flottaison.

Le troisième frein :
La procrastination.

Nous connaissons tous le sujet. Je suis en train d’enregistrer un atelier en ligne sur le domaine.

Il
Y
A
Des
Solutions

Le quatrième frein :
Le manque d’objectif clair.

Parce que, à force de ne pas oser dire non,
Bah…
Nous disons oui, à trop de choses.
Et comme notre concentration, notre temps, notre espace mental et notre capacité de travail ne sont pas illimités, loin de là.
Les oui que nous disons sont des oui rikiki, des oui dilués, des oui trop petits pour compter vraiment.

En résumé,
Il faut dire plein de petits non pour obtenir un grand OUI. Un objectif clair.

J’en parle d’ailleurs dans cette vidéo.

Et le cinquième frein ?
De quoi est-il constitué ?

Je vous en dis plus vendredi prochain.
D’ici là, j’attends vos retours,
À quoi il pourrait ressembler ce cinquième frein ?
Vous avez une idée ?

En attendant, si vous voulez vous pencher sur le deuxième frein, qui n’est pas le moindre : l’espace mental,
Histoire d’en gagner et d’être moins débordé, submergé, sous l’eau,
J’ai lancé un atelier en ligne sur le sujet il y a quelques semaines.
Une méthode pour baisser notre ligne de flottaison.
Et diminuer notre stress, au passage.

Baisser sa ligne de flottaison

Merci de m’avoir lu,
À vendredi.

Nicolas