Le jeu de cartes Inarrêtables !

Lumière !

Bonjour,

Ce mail va être un peu plus long que de coutume, avec de vrais morceaux de longues phrases à l’intérieur.
Mais à la fin…
Lumière !

Petit résumé pour commencer :
Ces deux dernières semaines, je vous ai parlé des 5 freins qui nuisent à la créativité
Le manque de concentration,
Le manque d’espace mental et de temps,
Ne pas se donner l’autorisation d’être créatif,
Le manque d’objectif clair,
La procrastination.

Et des 3 phases de la créativité, qui peuvent d’ailleurs être des fois cycliques, des fois linéaires et des fois simultanées.
La phase de collecte,
La phase de maturation,
La phase de mise en œuvre.

Pourquoi ces phases peuvent être cycliques, linéaires ou simultanées ?

Parce que nous pouvons continuer la collecte pendant la mise en œuvre,
Parce que nous pouvons mettre en œuvre une partie dès le début,
Parce que le processus de maturation se fait dès le premier élément de collecte et continue pendant la mise en œuvre.

La créativité n’est pas un processus linéaire qui obéit à des règles dogmatiques.
C’est peut-être pour cela que certains posent des règles (pour se rassurer ?).
Certains théâtreux ou cinéastes, par exemple, adorent poser des contraintes pour canaliser leurs créations.

Pour les plus curieux, je vous laisse chercher le « Vœu de chasteté » du Dogme95
Établi par Lars Von Trier et Thomas Vinterberg.
On dirait une parodie, mais pas du tout, en fait…

Mais revenons à nos moutons électriques, comme dirait Philip K. Dick.

C’est bien beau, d’avoir connaissance des 5 freins et des 3 phases,
Mais que fait-on avec ça ?

Et surtout,
Si nous voulons mettre plus de créativité dans notre vie,
(Et qui ne voudrait pas, sincèrement ?)
Comment se mettre à faire le petit truc en plus qui va nous faire passer du côté lumineux de la force ?
(Plutôt que de rester pépère sur le canap’ devant une trilogie.)

Ha !

En v’la ben une belle question, nan ?

Ça vaut peut-être le coup de se faire chauffer le ciboulot pendant quelques dizaines de lignes, non ?

C’est parti !
Imaginons une situation où nous pouvons continuer à faire la même chose.
Tous les jours.
Facile.
Vous avez pris une situation de la vie courante ?
Au travail ?
En famille ?
Une recette ?
Un processus ?
Une manière d’agir, de réagir ?
Une attitude face à un problème ?

Peut-être que ce n’est pas satisfaisant, pour vous,
Peut-être que vous trouvez que ce n’est pas assez,
Peut-être que ça va commencer à être ennuyeux, à force,
Peut-être que cette situation pourrait, à votre sens, être améliorée,
Peut-être que l’envie est là d’essayer autre chose.

Examinons cette situation.
Avez-vous une image qui vous vient ?
Visualisons-là quelques instants, si vous le voulez bien.

Déjà, notre manière de la regarder va créer une sorte de cadre,
Parce que c’est nous qui la regardons, de manière unique.

Ce cadre peut être positif ou négatif.
Selon notre point de vue.

Nous allons ainsi regarder cette situation (qui pourrait évoluer de manière créative…) d’une manière ou d’une autre.

Soit nous allons avoir une croyance positive, appelons-là foi (sans la connotation religieuse, bien sûr), ou confiance, à propos de cette situation,
Soit nous allons avoir une croyance négative.

Si nous avons une croyance positive, nous pensons que faire quelque chose va améliorer la situation.
Si nous envisageons que cette situation va s’améliorer, cela va créer une émotion.
Nous sommes tous motivés par nos émotions. Cette émotion est de l’énergie en mouvement.
Et cette émotion va ainsi créer de l’anticipation :

Nous désirons que cette situation change et cela va nous procurer de l’énergie parce que nous avons confiance dans le fait que cette amélioration est possible.

À l’opposé.
Si nous avons une croyance négative, nous pensons que faire quelque chose ne va rien changer à la situation.
Dans ce cas, nous allons manufacturer un doute.
Ce doute est aussi une croyance, même si mettre croyance et doute à côté semble être un oxymore.

C’est la croyance dans le fait que ce que je vais faire aboutira à quelque chose que je ne désire pas (avoir dépensé de l’énergie pour rien ou aboutir à un résultat pire) qui va créer de l’anxiété.
Et si je reste bloqué sur cette croyance, je vais avoir plus d’anxiété que d’énergie créatrice.
Ce qui est excellent pour… la procrastination !

Nous entendons parfois : penser à quelque chose de négatif le fait arriver.
C’est faux.
Ou alors, vous croyez dur dans la loi de l’attraction de l’univers.

Non.
Vous êtes prêt(e)s ?
La phrase est un peu étendue.

 C’est que rester bloqué sur de l’anxiété nous prive de l’énergie dont nous avons besoin afin de mettre en place des solutions pour que les choses mauvaises n’arrivent pas.

Alors,
Pour résumer,

Cela ne vaudrait pas le coup de s’attaquer à la façon dont nous voyons une situation et à la manière dont nous pourrions la changer ?

Si nous avons une image claire du résultat de notre solution créative,
Ce n’est même plus de l’énergie qui nous porte, c’est carrément de l’anticipation.

Avoir hâte que cela se produise.
Comme le 24 décembre au soir, en visualisant le 25 au matin.
Vous savez, lorsque, enfants, nous n’arrivions pas à dormir, toussa…

Visualiser un résultat à l’avance est non seulement très efficace pour lutter contre la procrastination,
Mais, comme si ça ne suffisait pas,
C’est aussi excellent pour la (re)naissance de notre enthousiasme.

Si vous voulez en savoir plus, je vous invite d’ailleurs à découvrir une méthode qui permet d’avoir des images bien plus claires sur ce que nous pouvons anticiper.
Et ainsi faire ce petit truc en plus qui va nous faire passer du côté lumineux de la force.

Merci de m’avoir lu,
À vendredi
Nicolas